Recherche clinique et diagnostic

Tests de mémoire, tests cognitifs, atrophie de l’hippocampe, détection des plaques amyloïdes, sont autant d’outils actuellement à la disposition des médecins pour confirmer un diagnostic de maladie d’Alzheimer.
Si les outils d’imagerie médicale (TEP, IRM) sont très performants, ils peuvent être impressionnants pour le patient et ont par ailleurs un coût élevé et une disponibilité restreinte. La recherche de nouveaux outils plus simples et de moindre coût, comme un test sanguin par exemple, pourrait permettre une première approche diagnostic simplifiée et rapide.

Par ailleurs, l’attention des chercheurs est de plus en plus portée sur les phases précliniques de la maladie, c’est-à-dire, lorsque les processus physiopathologiques de la maladie d’Alzheimer sont déjà déclenchés alors que le patient ne présente pas encore de symptôme clinique.
Les chercheurs pensent que les premiers signes pourraient advenir 15 à 20 ans avant la déclaration de la maladie et qu’instaurer un traitement à ce stade permettrait d’éviter la survenue des symptômes.
Mais si les lésions du cerveau semblent être une condition nécessaire à l’apparition ultérieure de la maladie, elles ne sont peut-être pas une condition suffisante. Il faut donc identifier les facteurs qui permettent de prédire, avec certitude, que la maladie apparaitra.
Augmenter la fiabilité, la simplicité et diminuer les coûts, tels sont les buts des recherches actuelles sur le diagnostic.



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