Un dérivé d’un antidiabétique contre la maladie d’Alzheimer ?

Frédéric Checler Institut de Pharmacologie moléculaire et cellulaire, Valbonne

Pour cette équipe, un antidiabétique connu pourrait agir sur une enzyme clef dans la formation de dérivés toxiques de b-amyloïde (DPP4-inhibiteur). Une autre molécule qui a retenu leur attention, est en développement avancé en cardiologie (APA-inhibiteur). Ils vont chercher un dérivé plus actif de ces molécules, ou un dérivé ayant une action sur ces deux enzymes à la fois, et qui pourrait être administré par voie orale et aurait une bonne capacité à pénétrer dans le cerveau. La synthèse de dérivés sera conduite à la faculté de pharmacie (Paris). L’utilisation de molécules marquées permettra de s’assurer de leur bonne absorption après administration orale et de leur passage à travers la barrière hémato-encéphalique (Chatenay-Malabry). Les molécules seront ensuite testées sur des modèles de maladie d’Alzheimer.

 

 

Projet : « Inhibiteurs spécifiques de l’aminopeptidase A (APA) et inhibiteurs doubles (APA et DPP4) comme agents thérapeutiques contre la maladie d’Alzheimer (MA) »

Montant du financement : 200 000 €

Durée du financement : 2 ans