Lexique

Quelques définitions de mots souvent employés sur notre site Internet :

Aidant : personne qui se met au service d’une autre pour l’aider en raison de son handicap ou de sa maladie. Il s’agit souvent d’un proche conjoint, enfant, sœur ou frère.

Apathie : Il s’agit d’une perte de motivation par rapport au niveau de fonctionnement antérieur. Ce symptôme se traduit par une diminution des activités, des intérêts sociaux et émotionnels. La personne peut sembler indifférente aux évènements qui l’entourent.

Aphasie : Perturbation du langage, oral et écrit, pouvant affecter le versant expressif ainsi que le versant réceptif, la compréhension. Ce trouble est lié principalement à des lésions cérébrales ou à des maladies dégénératives. On distingue les aphasies fluentes et les aphasies non fluentes. Les aphasies non fluentes sont différenciées par une baisse du débit de parole avec préservation de la compréhension alors que le débit n’est pas touché dans les aphasies fluentes.

Apraxie : Ce symptôme est consécutif à une atteinte du lobe pariétal et se traduit par un défaut dans l’exécution et/ou dans la connaissance de gestes en l’absence de déficit sensitif ou moteur.

Atrophie : diminution de volume d’un tissu ou d’un organe. Dans le domaine de la maladie d’Alzheimer, on mesure l’atrophie de l’hippocampe (organe de la mémoire) grâce à l’IRM.

Biomarqueur : signature biologique mesurable en relation directe avec la maladie. Dans le domaine de la maladie d’Alzheimer, un biomarqueur est utilisé pour le diagnostic (caractérisation d’une maladie chez un individu). C’est alors le plus souvent une protéine, dosable dans le liquide céphalo-rachidien ou mesurable dans le cerveau par la fixation d’une substance avec un PET-Scan.

Démence : syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive (capacité d’effectuer des opérations de pensée), plus importante que celle que l’on pourrait attendre du vieillissement normal. Elle affecte la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. La conscience n’est pas touchée. Une détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social ou de la motivation accompagne souvent, et parfois précède, les troubles de la fonction cognitive. La démence est causée par un ensemble de maladies et de traumatismes qui affectent principalement ou dans une moindre mesure le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou l’accident vasculaire cérébral. Source

Démences neurodégénératives : elles concernent la dégénérescence du système nerveux. Source

IRM (Imagerie par résonnance magnétique) : permet de visualiser avec une grande précision le cerveau (ou d’autres organes) dans différents plans de l’espace. L’appareil comporte un aimant de grande puissance, d’où le terme « magnétique ». La technique consiste à faire vibrer les molécules d’eau qui composent les tissus de l’organisme. Ces vibrations sont captées sur la forme de signaux par une antenne,  puis transformés en images. L’IRM peut fournir des informations hautement fiables sur la plupart des  anomalies des structures anatomiques cérébrales permettant de définir aussi bien leur localisation que leur nature et leur origine.

Liquide céphalo-rachidien : liquide qui entoure le cerveau et la moelle épinière. Son examen est possible grâce à un prélèvement qui se pratique par ponction lombaire. C’est un biomarqueur pour la maladie d’Alzheimer.

Neurologie cognitive : ce terme désigne  la partie de la médecine qui traite des maladies du système nerveux concernant les moyens et mécanismes d’acquisition des connaissances. Source

Prosopagnosie : Trouble neurologique spécifique de la reconnaissance des visages.La personne ne reconnait pas des visages familiers sans présence de déficits visuels.

Protéine amyloïde : composant principal des plaques amyloïdes, un agrégat protéique que l’on retrouve dans les neurones de certaines maladies neurodégénératives, dont la maladie d’Alzheimer.

Protéine tau : protéine présente dans les neurones, qui est hyperphoshorylée dans la maladie d’Alzheimer. Il en résulte une perturbation du fonctionnement des neurones.

Recherche clinique : La Recherche clinique comprend toutes les études réalisées chez l’homme ayant pour but d’améliorer les connaissances médicales. On note principalement 2 catégories : – la recherche interventionnelle, dont fait partie les protocoles pharmacologiques, elle étudie les effets bénéfiques, ainsi que les effets secondaires des médicaments afin d’élaborer de nouveaux traitements et elle renseigne sur la meilleure posologie ; – La recherche non-interventionnelle, davantage basée sur l’observation, vise à mieux comprendre les mécanismes physiologiques normaux et pathologiques.TEP (Tomoscintigraphie par émission de positons) : Cette méthode d’imagerie fonctionnelle médicale permet de visualiser l’activité métabolique ou moléculaire des tissus cellulaires. Un traceur faiblement radioactif est injecté en voie intraveineuse. Celui-ci va se fixer sur les organes cibles et va émettre un rayonnement qui va être capté par la TEP. La TEP calcule alors la localisation du point de rayonnement et la concentration associée. Les traceurs peuvent cibler des molécules spécifiques, comme la protéine amyloïde, fortement présente dans la maladie d’Alzheimer. La substance radioactive s’élimine ensuite rapidement naturellement.