La maladie d’Alzheimer est une pathologie neurodégénérative complexe qui entraîne un dysfonctionnement des connexions entre les neurones. Mieux la comprendre, étudier son évolution, identifier ses causes et ses facteurs de risques, sont autant d’éléments indispensables à la mise au point de traitements efficaces.
2 minutes pour tout comprendre
La maladie d’Alzheimer affecte progressivement et insidieusement les fonctions cognitives de l’individu (mémoire, langage, raisonnement, apprentissage, résolution de problèmes, prise de décision, perception, attention…) aboutissant in fine à une perte de l’autonomie. Les symptômes cliniques sont considérés comme étant liés à l’altération neuronale qui touche principalement l’hippocampe, siège de la mémoire, et les aires néocorticales donnant à la maladie d’Alzheimer son surnom de « maladie de la mémoire ».
Elle se caractérise par la présence entre les neurones de plaques constituées par une accumulation de la protéine ß-amyloïde, et par la présence d’enchevêtrements neurofibrillaires intracellulaires dans le neurone causés par la protéine Tau anormalement agrégée.La formation de plaques amyloïdes et les enchevêtrements neurofibrillaires entraînent progressivement le dysfonctionnement des neurones et leur mort fonctionnelle.
Une des hypothèses de la recherche actuelle est que la progression des lésions cérébrales d’une zone du cerveau à une autre pourrait se faire par contamination cellulaire de proche en proche comme pour le prion où des formes agrégées et toxiques de peptide amyloïde ou de protéine tau seraient excrétées dans les espaces extracellulaires par des neurones allant contaminer les neurones voisins.
Les principaux stades de la maladie d’Alzheimer
La Maladie d’Alzheimer est caractérisée par une évolution lente de l’atteinte neuronale puis en conséquence par l’apparition secondaire et par l’aggravation progressive des symptômes. Ainsi, différents stades de la maladie sont décrits en fonction de l’apparition des symptômes, leur importance et leur impact sur la vie quotidienne.
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Le stade asymptomatique
A ce stade, aucun symptôme clinique n’est détectable. Par contre, chez certains sujets normaux, les marqueurs biologiques (beta-amyloïde et Tau) sont déjà positifs, même à ce stade. Mais il n’y a aucun intérêt à les rechercher car il n’y a pas de symptôme (la maladie n’est pas déclarée) et il n’y a pas de traitement disponible.
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Le stade prodromal
Le patient présente des difficultés de mémoire, généralement isolées, ou parfois associées à une désorientation dans l’espace ou à un manque du mot. Les biomarqueurs, beta-amyloïde et Tau, permettent de rattacher formellement les troubles présentés à la maladie d’Alzheimer.
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Le stade de démence
Le stade de démence est atteint lorsque les troubles cognitifs et du comportement retentissent sur les activités de la vie quotidienne : les patients ne sont plus autonomes. C’est la survenue d’une dépendance qui détermine, en médecine, la notion de démence. On parle aujourd’hui de troubles neuro-cognitifs majeurs.
On distingue 3 stades dans la démence :
Le stade de démence légère
Les troubles de mémoire sont très présents avec oubli des faits récents, tendance à poser plusieurs fois la même question ou à se répéter. Il s’y associe des troubles de l’orientation temporelle (confusion dans les dates) et spatiale (difficultés pour se repérer même dans le quartier habituel), des troubles de l’attention, du raisonnement, des difficultés à trouver les mots. Le tout retentit sur des activités complexes de la vie quotidienne telle que l’utilisation de l’ordinateur ou d’un téléphone portable ; le sujet est généralement moins autonome pour la prise des médicaments, la gestion des finances, l’utilisation des transports en commun…
Le stade de démence modérée
L’atteinte des fonctions cognitives est de plus en plus marquée, il existe des troubles du langage et de la compréhension, de la production des gestes. Un accompagnement des patients et une aide dans le quotidien deviennent nécessaires. La dépendance est de plus en plus importante.
Le stade de démence sévère
Le patient ne peut plus faire seul les activités de la vie quotidienne telle que la toilette, les repas. Les événements et informations passés disparaissent de la mémoire. Une aide omniprésente devient indispensable pour survenir aux besoins du patient.
Ces stades constituent des repères théoriques. On sait que la maladie et ses symptômes évoluent de manière hétérogène selon les patients.
En savoir plus sur l’échelle globale de détérioration (GDS) ou échelle de Reisberg : ici
Historique
La maladie d’Alzheimer tient son nom du psychiatre et neurologue allemand Aloïs Alzheimer (1864-1915) qui, en 1906, associa les symptômes (déclin progressif des fonctions cognitives) à des lésions cérébrales spécifiques, les plaques amyloïdes et les dégénérescences neurofibrillaires, grâce à l’étude d’une patiente du nom de Augusta Deter. Par la suite, d’autres chercheurs viendront confirmer ses découvertes, et un deuxième cas identique en 1911 viendra valider sa théorie.Pendant plus d’un demi-siècle, l’étude de la maladie d’Alzheimer est restée en suspens. C’est à partir des années 1970-1980 qu’est apparue une nouvelle dynamique grâce aux progrès de la médecine et en raison de l’augmentation des cas en lien avec le vieillissement de la population. Ainsi, dans les années 1980, ont été déterminées les formations biologiques à l’origine des plaques (la protéine bêta-amyloïde) et des dégénérescences neurofibrillaires (la protéine Tau hyperphosphorylée). Ces découvertes sont toujours déterminantes actuellement dans la recherche d’un traitement pharmacologique contre la maladie d’Alzheimer. Enfin, dans les années 1990, les progrès en génétique ont permis d’identifier plusieurs gènes liés à l’apparition de la maladie.
Chiffres et prévalence
Quels chiffres de la maladie d’Alzheimer en France ?
La maladie d’Alzheimer est la plus fréquente des maladies neurodégénératives avec 1 million de malades. On estime que chaque année 225 000 nouveaux cas apparaissent. En comptant les proches aidants, 3 millions de personnes sont directement concernées par la maladie d’Alzheimer (malades et proches aidants). On disposait jusqu’à présent de peu de chiffres récents en France. Les derniers sont issus de Santé Publique France et datent d’il y a 10 ans. C’est pourquoi, la Fondation Recherche Alzheimer a publié en 2024 une étude réalisée avec l’institut BVA X-Sight qui actualise les chiffres : 1,3 million de Français seraient atteints de maladies neurodégénératives, en comptant Alzheimer et les maladies « apparentées ». Ainsi 11% des Français de plus de 30 ans ont un parent ou un conjoint malade. Cette nouvelle étude révèle un autre chiffre inquiétant : seuls 35 % des malades seraient diagnostiqués.
La maladie d’Alzheimer frappe le plus souvent des personnes âgées : près de 15% des plus de 80 ans seraient touchés. Mais elle peut aussi survenir beaucoup plus tôt. On compte aujourd’hui en France environ 30 000 patients de moins de 65 ans atteints de la maladie d’Alzheimer.L’étude complète Fondation Recherche Alzheimer x BVA est accessible ici.
Quels chiffres de la maladie d’Alzheimer en Europe ?
9,7 millions de personnes souffrent actuellement de démence en Europe (source Alzheimer Europe). Pour rappel la démence est un syndrome provoqué par des troubles cognitifs majeurs conduisant à la perte d’autonomie. La maladie d’Alzheimer représente environ 70% de ces cas soit 6,8 millions de personnes. 2 malades sur 3 sont des femmes. Le nombre de malades devrait doubler d’ici 2050.
Quels chiffres de la maladie d’Alzheimer dans le monde ?
Plus de 35,6 millions de personnes sont touchées par la maladie d’Alzheimer, 55 millions de personnes souffrent de démences dans le monde. Chaque année, on dénombre 10 millions de nouveaux cas, soit 1 nouveau malade toutes les 3 secondes (source World Alzheimer Report 2015). Selon les prévisions de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), le nombre de malades devrait presque doubler tous les 20 ans.
Causes et facteurs de risques
Les lésions responsables de la maladie
Les plaques amyloïdes
Les plaques amyloïdes, ou plaques séniles, sont formées par l’accumulation anormale d’une protéine dite « β-amyloïde ». Ces plaques se déposent entre les cellules nerveuses situées dans la substance grise du cortex cérébral, provoquant un dysfonctionnement des connexions entre les neurones.
Les dégénérescences neurofibrillaires
La dégénérescence neurofibrillaire correspond à une accumulation anormale de filaments à l’intérieur du neurone. La protéine à l’origine de ce dysfonctionnement est appelée « protéine Tau ».La dégénérescence neurofibrillaire entraîne progressivement une désorganisation cellulaire puis, la mort neuronale.La mort des neurones s’opère avant tout dans l’hippocampe, une des régions essentielle de la mémoire, et dans le cortex associatif, qui permet de relier entre elles différentes fonctions. La mort neuronale aura pour conséquence une atrophie de certaines zones cérébrales, c’est-à-dire une diminution du volume du cerveau.
A ce jour les causes de la maladie d’Alzheimer restent encore mal connues. En revanche, il est établi qu’avant même l’apparition des premiers symptômes, les neurones sont affectés par deux types de lésions : les plaques amyloïdes que l’on retrouve entre les neurones, et la dégénérescence neurofibrillaire que l’on retrouve à l’intérieur des neurones. Ces deux lésions correspondent à des amas de protéines qui se forment lors du processus normal du vieillissement. Cependant, dans les maladies de type Alzheimer, ces protéines s’accumulent en beaucoup plus grande quantité
Les facteurs de susceptibilité génétique
Très rares, les formes familiales ou héréditaires représentent moins de 1% des patients souffrant de la maladie d’Alzheimer. Cette forme purement génétique se caractérise par une apparition très précoce des symptômes (généralement autour de 50 ans) et par une transmission dite autosomique dominante (la moitié de chaque génération est atteinte).Les formes non-familiales et sporadiques représentent plus de 99% des malades et se développent généralement après 65 ans. Bien que non héréditaires, ces formes sporadiques semblent comporter une prédisposition génétique.Le gène ApoE4 est le facteur de risque le plus important de la forme sporadique de la maladie d’Alzheimer. Des trois variantes du gène ApoE (ApoE2, ApoE3 et ApoE4), la variante ApoE4 est associée à un risque accru de maladie d’Alzheimer. Cependant, la présence de l’ApoE4 n’est ni nécessaire, ni suffisante pour développer la maladie. Cela signifie qu’une personne qui n’est pas porteuse du gène ApoE4 peut quand même développer la maladie d’Alzheimer et qu’un individu porteur du gène ApoE4 n’en sera pas nécessairement atteint.
Les facteurs de risques associés à la maladie d’Alzheimer
La maladie d’Alzheimer est une pathologie multifactorielle dont l’apparition provient de l’interaction entre un terrain génétique et des facteurs de risque. Ce dernier renvoie à la notion de probabilité, à savoir que sa présence augmente statistiquement le risque de développer la maladie sans en être la cause (par exemple le tabac augmente fortement le risque de cancer du poumon, pour autant un fumeur de longue date peut ne jamais le développer).L’âge est le principal facteur de risque avéré avec une prévalence qui double tous les 5 ans à partir de 65 ans (2% après 65 ans, 15% après 80 ans). Les femmes sont aussi plus à risque que les hommes : 60% des malades sont des femmes. Cela s’explique en partie par une longévité plus importante mais il existe probablement des facteurs génétiques spécifiques qui restent à explorer.D’autres facteurs de risque sont dorénavant bien établis :• Le faible niveau d’instruction ;• Les facteurs de risques cardiovasculaires: l’hypertension artérielle non traitée, les accidents vasculaires cérébraux, l’hypercholestérolémie, le diabète, le surpoids, l’obésité ;• Les facteurs environnementaux (tabac, alcool, pollution, certains médicaments…)• Les troubles du sommeilCertains facteurs de risques moins fréquemment cités sont de plus en plus documentés :• L’inflammation chronique de l’organisme (augmentation récurrente et persistante des globules blancs) est liée à un rétrécissement des zones cérébrales impliquées dans la maladie d’Alzheimer ;• Les antécédents de traumatismes crâniens avec perte de conscience supérieure à 5 minutes favoriseraient une apparition précoce des symptômes de la maladie en raison d’une fragilisation du cerveau ;• Les troubles de l’humeur comme le stress chronique ou la dépression sont également liés à la maladie d’Alzheimer.Par ailleurs, une alimentation peu équilibrée, le manque d’activité physique et d’activité intellectuelle stimulante pourraient être également associés à un risque augmenté de maladie d’Alzheimer.A l’inverse, une pratique sportive régulière, notamment de l’aérobic ou l’apport de certains éléments nutritionnels (riches en substances anti-oxydantes) pourraient avoir un effet protecteur.Les résultats d’études laissent à penser que l’élimination de ces facteurs de risque permettrait de diminuer de 40% les cas de maladies d’Alzheimer.
Jeunes Alzheimer
La maladie d’Alzheimer précoce est rare. Minoritaires et parfois oubliés, les malades d’Alzheimer jeunes souffrent de problèmes spécifiques.Environ 30 000 personnes de moins de 60 ans sont touchées par une maladie d’Alzheimer ou apparentée en France (source INSERM).
Comment se manifeste-t-elle ?
Elle se déclare généralement avant 60 ans. Souvent encore en activité professionnelle, ces patients se plaignent rapidement d’une perte d’efficacité car ils sont confrontés à des symptômes qui perturbent leur capacité à travailler.Malheureusement, les consultations en centre mémoire restent tardives empêchant une prise en charge précoce des patients et de leur entourage.
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Les difficultés rencontrées au début de la maladie peuvent être mnésiques (perte de mémoire des événements récents), instrumentales (difficultés à trouver ses mots, difficultés de calcul, de gestion du budget, difficultés à utiliser certains objets…) ou exécutives (difficultés à gérer plusieurs tâches à la fois, d’organisation, d’attention, de concentration).
Elles peuvent aussi consister en troubles progressifs de la vision dans le cas de l’atrophie corticale postérieure (ACP) ou syndrome de Benson.
Aujourd’hui, il est nécessaire d’apporter des réponses et d’accompagner les patients et leur entourage dans ce changement de vie. Se déclarant plus précocement, la progression de l’atteinte neurologique est plus rapide chez les personnes âgées de moins de 60 ans et le déclin plus important. Il n’est donc pas rare d’observer des troubles de l’humeur, anxieux et dépressifs. La prise en charge de la symptomatologie, aussi bien pour le patient que pour l’entourage, est plus qu’importante. Un suivi psychologique est donc vivement recommandé.
Devant un changement de comportement ou la présence de difficultés nouvelles pour réaliser les tâches du quotidien, il ne faut pas hésiter à consulter son médecin généraliste qui orientera, le cas échéant vers un neurologue ou un centre mémoire spécialisé.
Pour plus d’informations sur la maladie d’Alzheimer jeune ou pour obtenir des adresses de structures d’hébergement ou de prise en charge, vous pouvez consulter le site des Centres Nationaux de Référence de la Maladie d’Alzheimer Jeune (CNRMAJ): http://www.centre-alzheimer-jeunes.fr/
A Paris, l’Institut de la Mémoire et de la Maladie d’Alzheimer (Hôpital La Pitié-Salpêtrière, Paris) assure des consultations diagnostiques.
A Lille, vous pouvez contacter le Centre National de Référence des Malades Alzheimer Jeunes (CNRMAJ).
A Rouen, le Centre de référence Alzheimer Jeunes se situe au CHU.
Prévention de la maladie d'Alzheimer
Selon les chercheurs, 40% des cas de maladies d’Alzheimer pourraient être évités grâce à une prévention adaptée et la prise en compte de certains facteurs de risque modifiables.Des facteurs de risque cardiovasculaires comme le diabète, l’hypertension, ou l’hypercholestérolémie sont par exemple associés à une survenue plus fréquente de la maladie.D’autres facteurs sont également étudiés, comme la sédentarité, le manque d’activité intellectuelle, les mauvaises habitudes alimentaires, le manque de sommeil ou encore, de faibles interactions sociales.
Comment contribuer à retarder l’apparition de la maladie ?
Faites-vous suivre régulièrement par votre médecin :
Il est important de prévoir des consultations de routine pour faire contrôler sa tension, pour faire effectuer un bilan sanguin. Ainsi, une hypertension artérielle, un diabète ou une hypercholestérolémie pourront être dépistés à temps, quand il est possible de les traiter avant qu’il n’y ait des dégâts irréparables.
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La pratique d’une activité physique régulière stimule la circulation sanguine, y compris dans le cerveau. Des études scientifiques récentes ont montré que l’exercice physique intense (30 mn par jour) stimule la formation de nouveaux neurones, et ce tout au long de la vie. Si vous ne pouvez faire du sport intensif, la nage, le yoga, la danse, le vélo ou simplement la marche ou le jardinage peuvent permettre de ralentir les problèmes de déclin cognitif. De plus, l’exercice physique stimule la production d’hormones comme les endorphines (qui agissent sur l’humeur), la dopamine (humeur et anti-fatigue) favorisant la régulation du stress et un meilleur sommeil.
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S’instruire, pratiquer une activité stimulante, aurait un effet protecteur sur le développement de la maladie en jouant sur l’adaptabilité permanente de notre cerveau pour compenser la fonction des neurones perdus.
Suivez un cours qui vous intéresse ou apprenez une langue étrangère, lisez, pratiquez des jeux tels que le bridge, les sudoku ou les mots croisés… Autant d’activités qui permettent de travailler sa concentration et ses capacités mentales. Le choix est large, trouvez une activité stimulante que vous aimerez pratiquer.
Des habitudes alimentaires saines et le maintien d’un un Indice de masse corporelle (IMC) normal, réduiraient de façon significative les risques de développer la maladie d’Alzheimer.
Un régime équilibré, riche en fruits (dont les fruits rouges) et légumes (dont ceux à feuilles type choux) est recommandé car riches en antioxydants, ils permettent de lutter contre la production de radicaux libres en excès qui sont toxiques pour les neurones.
Le régime méditerranéen, est par exemple reconnu comme particulièrement bénéfique car il permet de consommer des graisses enrichies en oméga-3 (huile d’olive, noix, poisson et fruits de mer) dont le cerveau a besoin pour bien fonctionner, participant ainsi à la réduction du déclin cognitif.
La chercheuse Dr Martha Clare Morris du Rush University Medical Center à Chicago a conçu en 2015 un régime pour optimiser la santé cérébrale. Il s’agit du régime MIND pour « Mediterranean-DASH Interventio
En savoir plus en lisant l’article sur notre blog
Faites le test d’adhérence au régime MIND
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Manquer de sommeil ou souffrir d’apnée du sommeil peut provoquer des problèmes de concentration ou de mémoire. Par ailleurs, c’est durant le sommeil que le cerveau évacue ses déchets, notamment les protéines bêta-amyloïdes.
Il est recommandé de dormir environ 7 heures par nuit et de respecter le cycle veille / sommeil.
Un petit truc : de nombreux experts en sommeil conseillent la lecture avant le coucher pour apaiser l’esprit et préparer le corps au sommeil.
Les liens sociaux stimuleraient le développement d’un réseau neuronal dense qui permettrait de compenser plus longtemps les lésions induites par la maladie d’Alzheimer.
En effet des relations sociales stimulantes : passer du bon temps en famille ou entre amis, participer à des clubs, avoir une vie associative… permettent de maintenir le cerveau en bonne santé et de s’entretenir agréablement. Choisissez les activités qui ont du sens pour vous et les personnes avec qui vous vous sentez bien afin de favoriser le plaisir et le rire…
Détendez-vous, évitez le stress permanent car il déclenche la fabrication de corticoïdes qui, en excès, peuvent favoriser la destruction des neurones.
Retrouvez ces conseils et bien plus dans le livre « Alzheimer n’est pas une fatalité », un ouvrage collectif auxquels de nombreux chercheurs ont contribué sous la direction du Dr Olivier de Ladoucette et du Pr Bruno Dubois, éditions HarperCollins.