
🧠Profession : Neurologue, Chargée de Recherche Inserm
📍 Lieu d’exercice : Paris, France
🎓 Formation académique
-
Diplôme de médecine et spécialisation en neurologie à Naples, Italie
-
Doctorat en sciences
-
Formation doctorale au Memory and Aging Center, Université de Californie, San Francisco (UCSF)
🏥Parcours professionnel
Le Dr Raffaella Migliaccio est neurologue et chercheuse, formée à Naples, en Italie. Après son doctorat en sciences en 2009, elle s’installe à Paris et rejoint l’Inserm. Depuis 2015, elle est Chargée de Recherche Inserm (Associate Professor) à l’Institut du Cerveau (ICM) et exerce une activité clinique à l’Institut de la Mémoire et de la Maladie d’Alzheimer (IM2A) à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris.
🔬 Recherche et publications
Les travaux de recherche du Dr Migliaccio portent sur les symptômes comportementaux et cognitifs, ainsi que sur l’étude en neuroimagerie des réseaux neuronaux dans la maladie d’Alzheimer (MA) et la démence frontotemporale (FTD). Avec le soutien de la Fondation Recherche Alzheimer, elle conduit un travail de recherche centré sur la maladie d’Alzheimer à début précoce (avant 65 ans), caractérisée par des formes dites « atypiques » où la maladie débute par une atteinte des fonctions cérébrales traitant de la vision ou du langage plutôt que de la mémoire.
Le Dr Migliaccio suit une série de patients atteints de MA à début précoce, comparant les patients « vulnérables » (évolution rapide) aux patients « résilients » (évolution plus lente). L’analyse de l’imagerie bénéficie de l’utilisation d’une machine hybride TEP-IRM, financée par la Fondation Recherche Alzheimer, permettant d’obtenir simultanément des données d’imagerie fonctionnelle par résonance magnétique et des données de marqueurs isotopiques en caméra à positons. Pour cette étude, les chercheurs utilisent un marqueur des dépôts de protéine tau, une des anomalies caractéristiques de la MA. La localisation de ces dépôts est confrontée à l’analyse des connexions fonctionnelles intracérébrales et leur interaction au niveau des ‘hubs’ des réseaux neuronaux, c’est-à-dire au niveau des régions « leaders » du cerveau.