Docteur Stéphane Epelbaum

Dr Stéphane Epelbaum is a neurologist, specializing in the diagnosis and management of cognitive or behavioral diseases. He works at Pitié Salpêtrière, in the nervous system diseases department and more specifically at the Institute for Memory and Alzheimer’s Disease (IM2A) headed by Prof. Bruno Dubois. After a PhD on the study of the mechanisms of development of Alzheimer’s disease, he developed within the IM2A a clinical research focused on the identification and validation of sensitive and specific cognitive tests to diagnose this disease.  He is now working to discover new diagnostic methods in the very early stages of Alzheimer’s disease and related syndromes. He has also participated in dozens of pharmacological trials against Alzheimer’s disease as a co-investigator and is the principal investigator of an innovative project of therapy by opening the barrier between the blood and the brain.

The Foundation is currently supporting his research project on one of the key symptoms of Alzheimer’s disease: “anosognosia”. This symptom corresponds to a partial ignorance of memory problems by the patient himself. The aim of his work is to improve the early diagnosis and follow-up of Alzheimer’s patients. The Foundation is also supporting his new ambitious project, entitled “Santé Cerveau”, which aims to develop a computer tool for screening Alzheimer’s disease.

Recent Publications :

  • Que penser de l’approche médicamenteuse préventive de la maladie d’Alzheimer ? Bulletin de l’Académie de Médecine (2019)
  • MMR : le Meta Memory Ratio, une nouvelle méthode pour étudier la mémoire et ses plaintes dans la maladie d’Alzheimer débutante (2019) The Meta-Memory Ratio: A New Cohort-Independent Way to Measure Cognitive Awareness in Asymptomatic Individuals at Risk for Alzheimer’s Disease
  • En collaboration avec Claire Meyniel, neuro-ophtalmologue, développement d’une nouvelle échelle d’évaluation des fonctions cognitives adaptée à la déficience visuelle. En effet, la déficience visuelle touche 230 Millions de personnes dans le monde et il n’existait jusqu’à ce jour aucun test cognitif adapté. (2018) COGEVIS: A New Scale to Evaluate Cognition in Patients with Visual Deficiency.
  • Analyse des IRM et des TEP scans de plus de 2300 volontaires de la cohorte nationale MEMENTO ayant une plainte ou un trouble léger de la mémoire et identification de façon robuste des régions cérébrales impliquées dans les processus de mémorisation. Il est intéressant de noter que les régions identifiées (tout particulièrement la partie interne du lobe temporal) sont le siège connu des lésions de la maladie d’Alzheimer. (2018)  Neural correlates of episodic memory in the Memento cohort.
  • Mise en évidence d’un lien entre la multimorbidité (le fait d’être atteints d’au moins trois maladies chroniques telles que l’insuffisance rénale, cardiaque ou encore un diabète) avec des marqueurs de dégénérescence cérébrale suggérant un lien avec la survenue ultérieure d’une maladie d’Alzheimer. Cet article s’inscrit dans l’analyse des données de la cohorte INSIGHT. (2018)  Multimorbidity Is Associated with Preclinical Alzheimer’s Disease Neuroimaging Biomarkers.
  • Analyse des données initiales ainsi que des données préliminaires du suivi à 30 mois de la cohorte INSIGHT. Cette cohorte unique au monde est composée de 318 volontaires ayant une plainte de mémoire sans trouble avéré au bilan neuropsychologique initial et âgés de 74 ans en moyenne. Il a été très intéressant de constater que chez ces 318 personnes, 88 avaient les lésions de la maladie d’Alzheimer présentes de façon silencieuse et mises en évidence en imagerie cérébrale (PET scanner amyloïde). Chez ces 88 personnes avec des lésions cérébrales amyloïdes, seules 4 ont développé des pertes de mémoire importantes dans les 30 mois de suivi. (2018)  Cognitive and neuroimaging features and brain β-amyloidosis in individuals at risk of Alzheimer’s disease (INSIGHT-preAD): a longitudinal observational study.
  • Analyse des données de la cohorte INSIGHT PreAD : au cours du vieillissement, se plaindre de sa mémoire n’entraîne pas une augmentation de risque d’avoir des lésions de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau, mais ce risque est doublé lorsque la plainte émane plutôt de l’entourage proche que de l’individu lui-même. (2017)
    Low Cognitive Awareness, but Not Complaint, is a Good Marker of Preclinical Alzheimer’s Disease