D’après une communication du Professeur Stéphane Lehéricy, directeur du Centre de neuro-imagerie de recherche (CENIR) à l’Hôpital de la Pitié Salpêtrière, lors des Entretiens de la Fondation pour la Recherche sur Alzheimer 2014 à la Maison de la Chimie.
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Les radiologues utilisent deux examens pour étudier la maladie d’Alzheimer : l’imagerie par résonance magnétique (IRM) du cerveau et la Tomographie à Emissions de Positrons (PET Scan). L’IRM met en évidence une réduction progressive du volume de l’hippocampe, une zone située dans la profondeur du lobe temporal. Son atrophie traduit la mort d’un nombre croissant de ses neurones. Plus l’hippocampe est réduit, plus les troubles de mémoire sont importants. La diminution de son volume évoque une maladie d’Alzheimer, mais elle n’est pas spécifique. On la rencontre aussi dans la maladie de Parkinson notamment. Le PET Scan permet pour sa part de voir et de quantifier les plaques amyloïdes. Plus elles sont nombreuses, plus le risque de maladie d’Alzheimer est important. Elles sont les premières à apparaitre, une dizaine d’années avant les anomalies de l’hippocampe, qui surviennent elles-mêmes environ 4 ans avant les troubles de la mémoire. Cette chronologie a pu être établie grâce à l’IRM et au PET Scan. Ce duo permet aussi de mesurer l’effet des médicaments en développement. En savoir plus : visionner la présentation du Professeur Lehericy, ici. |