Recherche clinique et nouveaux traitements

Grâce aux progrès réalisés dans le domaine du diagnostic (imagerie médicale, biomarqueurs), on peut maintenant identifier des sous-groupes de patients en fonction du stade d’évolution de leur maladie, mais aussi suivre de plus près l’efficacité d’un nouveau traitement à l’essai.
Il est maintenant généralement admis qu’un traitement aurait d’autant plus de chances d’être efficace que les patients sont à un stade précoce de la maladie, avant que les dommages sur les neurones soient trop importants et deviennent irréversibles.

Les principales nouvelles approches thérapeutiques aujourd’hui envisagées sont des thérapies dites « disease-modifier », elles visent à agir sur les voies physiopathologiques de la maladie d’Alzheimer :

Prévenir l’accumulation de peptide β-amyloïde

Il est largement admis qu’il existe une forte corrélation entre la présence de plaques amyloïdes dans le cerveau et la progression des symptômes liés à la maladie d’Alzheimer.

Empêcher l’accumulation de β-amyloïde, en permettant la diminution des plaques séniles, pourrait permettre de ralentir l’apparition des symptômes. En savoir plus

Ralentir la progression de la dégénérescence neurofibrillaire induite par Tau.

Alors que chez les sujets sains la protéine Tau normale stabilise les microtubules nécessaires aux transports intra-neuronaux, chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer la protéine Tau est modifiée (hyperphosphorylée) provoquant la déstructuration des microtubules.

Cette déstructuration entraine la formation de neurofibrilles qui ne sont plus fonctionnelles et provoque la dégénérescence du neurone.

Des agents permettant de stabiliser les microtubules, d’inhiber l’hyperphosphorylation de la protéine tau, ou de stopper la propagation de la protéine tau anormale permettraient de ralentir la dégénérescence neurofibrillaire. En savoir plus



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